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Blog des Militants Communistes d'Arras

Blog de la section du Parti Communiste d'Arras. 14 avenue de l'hippodrome 62000 mail: arraspcf@gmail.com

Retraites, salaires des fonctionnaires, réformes ferroviaires, tous concernés

 Le 15 mai, stop à la précarisation des fonctionnaires

Le gouvernement a annoncé le gel du point d’indice, servant de base au calcul des salaires des fonctionnaires, de la fonction publique jusqu’en 2017. En gelant les salaires, l’Etat souhaite réaliser 18 milliards d’euros d’économie d’ici 2017. Et c’est dans un « contexte d’effort économique national », selon le gouvernement, que les 5,2 millions de fonctionnaires en France vont devoir faire face à l’inflation et au coût de la vie, qui eux sont en perpétuel augmentation. Face à la dégradation du pouvoir d’achat des fonctionnaires, la CGT, accompagnée de la CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA, demande une revalorisation immédiate du point d’indice, non effectuée depuis 2010. Ils souhaitent également la refonte de la grille des salaires pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications. Créer des postes avec des perspectives de carrière, pour « répondre aux besoins d’aujourd’hui et anticiper ceux de demain », conclue les revendications des différents syndicaux mobilisés. Avec ce nouveau gel, « les fonctionnaires se sentent dévaloriser, mis de coté, alors que leurs services répondent à un besoin de l’Etat et du citoyen. Aujourd’hui, ce n’est plus supportable que le gouvernement se comporte de la sorte avec ses agents », explique Thierry Lepaon. Les organisations CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU-Solidaires et UNSA appellent donc les agents des trois versants de la Fonction publique (Etat, territoriale, hospitalière) à une journée nationale d’action et de mobilisation, le 15 mai, pour dire « Stop » à la baisse du pouvoir d’achat.

- Le 22 mai, les cheminots prennent Paris

Les Fédérations CGT, UNSA, SUD-RAIl appellent les cheminots à venir manifester à Paris, le 22 mai 2014, pour « imposer une autre réforme du ferroviaire, un autre avenir de la SNCF sur le terrain économique et social ». Le gouvernement prépare un projet de réforme pour la plus grande entreprise nationale publique, la SNCF, après avoir échoué à corriger la dette colossal du Rail en séparant cette dernière du réseau ferré de France. Aujourd’hui, le projet de loi évoque la scission de la SNCF en trois entreprises publiques industrielles et commerciales (EPIC) : la « maison mère » ; l’infrapôle et le RFF (Réseaux ferrés de France) actuel. Cette réforme qui réorganiserait en profondeur la gouvernance du rail ne répond pas, selon les organisations syndicales, aux exigences d’un service public ferroviaire de qualité et aux conditions sociales de haut niveau nécessaires pour les cheminots. Pour la CGT, cet éclatement prépare l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, propre à une volonté libérale européenne. Si une nouvelle réforme est primordiale pour « réparer les erreurs du passé dont celle de séparer la roue du rail, avec la création de la RFF », la CGT souhaite qu’elle soit orientée vers le progrès social, contribuant au réel développement du ferroviaire (voyage et fret), en commençant par réunifier la SNCF et RFF. Pour la CGT des cheminots, « l’Etat doit assumer sa responsabilité d’aménageur du territoire en reprenant la dette du système ferroviaire qui lui est imputable et en assurant les financements nécessaires à la régénération et au développement du réseau ». Cesser les suppressions d’emplois des cheminots, prévus dans le budget de l’Etat 2014 est une urgence, d’après la CGT, afin d’améliorer le service public du rail « au lieu de l’abandonner aux marchés financiers ».

- Le 3 juin, les retraités se mobilisent pour leur pouvoir d’achat

La CGT lance une manifestation nationale des retraités, le 3 juin, à Paris. La hausse de la TVA, la taxe de 0,3% sur les retraites imposables, le report de la prochaine revalorisation des pensions au 1er octobre 2014, la difficulté de l’accès aux soins pour les retraités, ont poussé la CGT des retraités à la révolte. Si Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, a précisait « qu’un geste en faveur des retraités les plus modestes, allait être fait », pour le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, c’est loin d’être suffisant : « Ce ne sont pas des gestes, que les salariés retraités, sont en droit d’attendre mais plutôt une politique sociale qui prenne en compte leurs difficultés. Cela fait des années qu’il y a un problème de financement des retraites dans ce pays. Le gouvernement n’a jamais voulu prendre à bras de corps cette question de financement. Aujourd’hui on va les contraindre à le faire. Et pour ne citer qu’un chiffre, 17% des retraités vivent avec moins de 600 euros par mois ». La CGT des retraités revendiquent, entre autres, un rattrapage immédiat de 300 euros par mois pour tous les retraités, un minimum de retraite égal au SMIC et la prise en charge de l’autonomie des personnes âgées par l’assurance maladie. En prônant la retrait comme un dû, les retraités d’aujourd’hui ayant participé au développement de la nation et à la solidarité entre générations, la CGT demande à ce que les économies françaises soient rechercher ailleurs que dans le prétendu coût du travail et de la protection sociale (retraite, allocation familiale…).

 

 

Retraites, salaires des fonctionnaires, réformes ferroviaires, tous concernés
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