29 Janvier 2010
Howard Zinn nous a quitté ce mercredi 27 janvier. La recherche historique internationale perd l’un de ses plus fidèles serviteurs, celui qui avait su, dans son /Histoire populaire des États-//Unis/, dépeindre avec rigueur et attachement ceux dont l’histoire n’est jamais écrite : la minorité noire américaine, les couches les plus pauvres de la société américaine ou encore la condition féminine dans un monde marqué par le patriarcat. Admiré ou contesté par plusieurs générations de lecteurs, il reste aujourd’hui le symbole d’une histoire alternative, d’un regard acéré sur la société américaine et ses exclus.
Au delà de l’intellectuel, nous retiendrons de lui son engagement pacifiste radical. Dans une période où les États Unis et une partie du monde occidental s’enfoncent dans une guerre injuste et meurtrière en Afghanistan, la voix de celui qui a jadis combattu l’engagement américain au Viet Nam nous manquera.