24 Août 2012
Après les années de lutte au côté des associations de
défense des migrants Roms, le Parti communiste se félicite de sentir le souffle d'une volonté affichée de changement. L'annonce de la suppression de la taxe de 700 euro du par les employeurs pour
chaque embauche de Roms est à cet égard une bonne nouvelle.
Toutefois, l'absence de moratoire sur les expulsions et de remise en cause des contraintes administratives pour accéder à un emploi provoque notre inquiétude. Rien ne serait plus décevant que de
voir croître le nombre d'expulsions et de démantèlement de camps sans la mise en place de réelles solutions alternatives. Comme la Commissaire européenne à la Justice Viviane Reding, nous
incitons vivement le gouvernement à aller au bout des ses intentions.
Aussi, le PCF propose :
Il faut pour aller de l'avant, s'appuyer sur les expériences menées dans des villes et des départements. Ce n'est pas d'effet d'annonce dont les Roms ont besoin, mais d'annonces ayant des effets. Le droit au travail, le droit au logement, le droit à l'école et à la santé sont les conditions d'une vie digne du pays des droits de l'Homme.