Pour les autres, 85% des Français, ils paieront plein pot l'augmentation du baril de brut mais aussi les profits faramineux des
compagnies pétrolières, les bénéfices des fonds spéculatifs qui jouent les carburants à la hausse et l'envolée de la TVA ou de la taxe sur les produits pétroliers.
Le gaz a déjà augmenté de 9,5% cette année et il pourrait encore croître, afin de combler les appétits des actionnaires qui s'apprêtent à faire main basse sur GDF. Paradoxalement, ne pas
avoir de pétrole peut rapporter gros et pas seulement des idées à cette petite minorité qui, un jour, préfère miser sur le blé, le mois plus tard les carburants, hier les métaux, demain - qui
sait - l'eau. La moindre pénurie, une récolte médiocre, un brin de famine deviennent des aubaines pour ces fonds prédateurs.