5 Octobre 2017
Depuis le 22 septembre, Frédéric Leturque est suspendu de l’UDI. Par conséquent, il n’est plus son président dans le Pas-de-Calais. En cause : son penchant politique pour Emmanuel Macron. Dans la lettre de suspension, Michel Zumkeller, secrétaire général de l’UDI, évoque un « manquement » aux principes du parti. « Les informations qui sont portées à la connaissance des instances nationales de l’UDI indiquent que vous apportez votre soutien à une liste autre que celle soutenue par l’UDI pour les élections sénatoriales. »
Le maire UDI Frédéric Leturque n’a pas caché son soutien à la liste d'En Marche du sénateur sortant Jean-Marie Vanlerenberghe ex-MoDem qui lors de la présidentielle (Jean-Marie Vanlerenberghe) avec une dizaine d’autres centristes, a été signataire d’une tribune de ralliement à Macron ex-ministre de l'Économie sous Hollande.
Prétextant : À défaut de programme, "Emmanuel Macron propose une méthode à laquelle nous sommes fondamentalement attachés : dépasser le vote paralysant droite-gauche qui a pour conséquence qu'à chaque élection nationale le camp vainqueur ne pense qu'à défaire ce que les prédécesseurs ont fait" et "Emmanuel Macron est le seul à affirmer clairement, et avec force que le destin de la France est étroitement lié à celui de l'Europe" « Hic »
S’agissant de la sénatoriale, le maire d’Arras n’était pas le seul UDI à s’acoquiner avec les Marcheurs. Le maire de Saint-Omer François Decoster, vice-président à la Région, figurait en troisième position sur cette liste. Le bureau national de l’UDI l’a suspendu à son tour. Celui-ci perd en même temps son poste de délégué départemental. Et c’est Olivier Gacquerre, maire UDI de Béthune, qui lui succède.
Le maire d’Arras et le sénateur Vanlerenberghe sont le soutien inconditionnel du président des riches, qui n’a que mépris du peuple, de la classe ouvrière et de ceux qui vont se retrouver à la rue suite à la fermeture de leur usine, en les accusant de "foutre le bordel" tout en ne cédant rien, aux fainéants