« Article 347- Le peuple du Venezuela est le dépositaire du pouvoir constituant d’origine. Dans l’exercice de ce pouvoir, il peut convoquer une Assemblée Nationale Constituante pour transformer l’Etat, créer un nouvel ordre juridique et rédiger une nouvelle Constitution.
Article 348- L’initiative de la convocation de l’Assemblée Nationale Constituante pourra être prise par le Président ou la Présidente de la République en Conseil des Ministres, l’Assemblée Nationale avec l’accord des deux tiers de ses membres, les Conseils Municipaux réunis en conseil municipal avec l’accord de deux tiers de leurs membres ou de 15% des électeurs inscrits sur les listes électorales.
Article 349- Le Président ou la Présidente de la République ne pourra faire d’objections à la nouvelle Constitution.
Les pouvoirs constitués ne pourront en aucune façon empêcher les décisions de l’Assemblée Nationale Constituante ».
Bref, l’actuelle l’Assemblée Nationale Constituante ne résulte pas d’un coup de force de Maduro, mais d’un scrutin public, constitutionnel, que l’opposition a tenté d’empêcher par la violence.
De plus, le parlement du Venezuela n’a pas été dissous, ni suspendu ou éliminé. Il a été invité à coexister avec l’Assemblée nationale constituante (ANC) et à travailler avec elle dans le cadre de ses compétences…
Qu’importe, le mardi 29 août, Emmanuel Macron dans une diatribe indigne d’un chef d’Etat, a qualifié le Venezuela de « dictature », lors d’un discours de politique étrangère devant les ambassadeurs français réunis à Paris :
« Nos concitoyens ne comprennent pas comment certains ont pu être aussi complaisants avec le régime qui est en train de se mettre en place au Venezuela. Une dictature qui tente de se survivre au prix d’une détresse humanitaire sans précédent, alors même que les ressources de ce pays restent considérables. »
Si l’on doit reconnaître à Macron un talent certain pour recueillir des millions d’euros à la City, puis à Las Vegas pour, avec l’appui indécent de la quasi-totalité des médias français, remporter une élection ainsi truquée et marquée par une abstention massive qui fait de lui un président que la majorité du corps électoral n’a pas choisi, il faut aussi noter que, sur le plan international, il accumule les bourdes.