24 Juillet 2015
DOUVRIN Bertrand Périgaud, conseiller régional PCF, avait fait le déplacement. Il partage l’inquiétude d’Alain Labarre, secrétaire général de la CGT - Française de mécanique au sujet de l’avenir de l’entreprise. «Ce qui se joue ici, explique l’élu, c'est l'avenir de l'industrie du bassin d'emploi.
Deux questions se posent : comment garde-t-on l’emploi ?
et comment faisons-nous venir d'autres entreprises ? »
Pour le moment force est de constater, qu'il fait d'abord résoudre la question qui concerne l’emploi. Sur cet aspect, la tâche semblé rude.
« Entre 2005 et 2015, la Française de Mécanique est passé de 5000 à 2100 salariés, avance Alain Labarre, Cette tendance se poursuivra « Entre 2005 et 2015, la Française de Mécanique est passé de 5ooo à 2100 salariés ”
ALAIN LABARRE, CGT
L’année prochaine. 800 emplois seront supprimés. Nous assistons à une véritable casse de l’emploi sur le secteur. »
Le syndicaliste dénonce en fait la politique de réduction des coûts à tout prix et une forme de « chantage à l’embauche ».
Alain Labarre est surtout très amer vis-à-vis d'autres syndicats comme la CFE-CGC, CFTC et CFTD. « Ils ont signés un accord de performance avec la direction. Il entraîne le gel des salaires, la baisse des primes et une flexibilité accrue. » La contrepartie de ses efforts ? Garantir l’avenir du site.
Las, la CGT remarque que la direction projette de raser de nombreux bâtiments dans le but de réduire la superficie du site de 138 à 40 hectares.
« C’est un démantèlement de notre outil de production. En 2014, la Française de Mécanique voit d’ores et déjà encaissé 1,3 millions d’euros en cédant une partie des terrains de l’usine. »
Alain Labarre voit dans cette vente la preuve que la direction n’a pas honoré sa promesse.
voir ci-dessous l'intervention de Bertrand Péricaud, président de la commision Economique de la région Nord Pas de Calais