14 Janvier 2007
Douloureuse conséquence de l’entrée dans la Communauté européenne de la Roumanie et de la Bulgarie, elle a fait s’asseoir au Parlement européen six nouv
eaux députés de l’extrême- droite : cinq Roumains et un Bulgare.
Elle comptait déjà à Strasbourg : 7 députés français (du FN), 3 Belges ( du Vlaams Belang), 2 Italiens (dont la petite fille de Mussolini), 1 Anglais et 1 Autrichien. Elle va à présent donc occuper 20 sièg
es au parlement et pouvoir ainsi constituer un groupe parlementaire.
En conséquence ce
s 20 députés regro
upés sous l’étiquette d’extrême-droite bénéficient désormais d’un t
emps de parole garanti lors des débats importants, du droit de déposer des amendements législatifs, de permissions de traduction et de défraiements pour frais de personnels. Soit une capacité de nuisance renforcée.
C’est, entre autre, s
ur la base d’attaques acharnées contre les minorités que comptent leurs deux pays que les cinq élus u
ltra nationalistes venus de Roumanie et de Bulgarie ont bâti leur réputation.
Humiliant pour le Pays des droits de l’Homme, c’est le frontiste BRUNO GOLLNISH, bras droit de Le Pen, universitaire régulièrement traduit en justice pour ses théories négationnistes, qui préside le premier groupe parlementaire européen xénophobe.*
*Dernière ignominie en date : ce personnage se vante sur son site internet de soutenir les répugnants distributeurs de « soupe gauloise au lard » coupables de discrimination raciste sous couvert de charité et justement condamnés par les tribunaux..
C. L.