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7 Septembre 2018
La situation politique n’est plus la même qu’il y a quelques mois pour le Président de la République et son gouvernement. Les masques tombent. La politique qui est menée est d’une violence inouïe et appartient bel et bien au vieux monde d’avant la crise de 2008. Elle ne vise que la satisfaction des intérêts des plus riches. Ceux qui attendaient un tournant social risquent d’attendre longtemps. Ceux qui attendaient une politique qui relève le défi écologique et climatique également, tout comme ceux qui voyaient dans Emmanuel Macron le chantre d’une nouvelle manière de la politique.
C’est dans un entre soi de plus en plus restreint que les décisions sont prises. C’est un nouveau tour de vis austéritaire qui est promis et la révélation qu’avec une telle politique on ne peut sortir de la crise, on ne peut répondre à la souffrance et à l’urgence sociale, on ne peut engager la transition écologique. Cette politique s’accompagne de plus d’une manière de présider le pays autoritaire et violente. Elle s’accompagne d’une morgue et d’un mépris profond pour le peuple français tel qu’il est. Il s’agit bien d’une monarchie présidentielle avec sa cour, ses privilèges pour une infime minorité.
Désormais ce gouvernement et ce président sont honnis par une majorité. Le Président des riches et de la finance conduit le pays au désastre, à l’enfoncement dans la crise.
Face à cela, des mobilisations populaires apparaissent qui affrontent les logiques de l’argent roi, du repli sur soi. Ce sont ces hommes et ces femmes qui viennent en aide aux migrants, ce sont ces travailleurs étrangers qui se mobilisent pour rester avec leurs enfants nés ici dans le pays qui les a accueilli et vivre sur la métropole bordelaise dans des conditions dignes du XXIe siècle. Ce sont ces travailleurs et travailleuses qui se mobilisent pour des droits nouveaux, pour l’emploi, les salaires. Ce sont ces familles populaires qui organisent la solidarité pour que l’école soit vraiment gratuite, pour le droit aux vacances, pour l’accès à la culture. Ce sont ces mobilisation pour défendre l’Hôpital public, l’accès à la santé. Ce sont ces jeunes qui se regroupent pour gagner leur inscription en fac. Ce sont des hommes et ces femmes qui s’engagent dans la transition écologique, la conservation des espèces, la défense des écosystèmes menacés, la transition énergétique.
Ces luttes doivent trouver une traduction politique, la construction d’une alternative ayant au cœur l’Humain d’abord, pas la finance, comme nous l’inscrivons partout ou nous le pouvons.
Résister, s’opposer sont devenus une nécessité ; empêcher et remporter des victoires deviennent des urgences.
Toutes ces mobilisations appellent l’émergence d’un monde nouveau, réellement nouveau. Aucun aménagement de ces politiques libérales n’apportera de solution durable aux défis sociaux et environnementaux. L’élaboration d’une société post capitaliste est à l’ordre du jour, une société faite de biens communs, de réponses aux enjeux planétaires, de solidarités, d’intervention populaire, de démocratie d’intervention partout, au travail et dans sa ville, à tous les niveaux d’organisation et de décision des politiques menées.
Les conditions matérielles pour l’émergence de ce monde nouveau sont là, manque dans bien des domaines ce déclic qui met en mouvement une majorité qui pousse la société à se révolutionner.
Il manque en cette rentrée ce déclic qui met en mouvement une majorité pour stopper Macron et pousser les feux de la transformation de la société en France et en Europe.
La fête de l’Humanité le week-end prochain peut être ce déclic, ce moment de rencontre et d’émulsion collective.
Venez nombreux.