Dans l'immédiat, tactiquement, il s'agissait pour lui de se dégager de toute négociation, notamment avec le PCF, de toute référence au Front de Gauche, et d'exclure sa participation à toute primaire – quand bien même ces différents processus, discussion entre organisations et/ou primaires, auraient fort bien pu aboutir à le légitimer comme candidat. Le capital politique issu de sa campagne de 2012, où ses 11% avaient fortement contribué à la défaite de Sarkozy au second tour, capital qui s'était constitué par l'unité matérialisée dans le Front de Gauche, devait être approprié au compte d'un projet politique différent. 

Car dés son lancement la « France insoumise » reposait sur une idéologie et sur une équipe bien précises.