17 Septembre 2015
Ah! Si, enfin, pour les régionales, l'analyse communiste était prise en compte!
Quel temps gagné et quelles erreurs évitées!!!
Pour preuve:
Vanik Berberian Maire modem de Gargilesse-Dampierre dans l'Indre
Il ne faut pas s’y tromper : baisser les dotations d’État aux collectivités, c’est en fait baisser les dotations aux citoyens. Cette baisse insupportable dans son rythme et dans son ampleur va contraindre les élus à supprimer des services destinés aux citoyens, qui sont les premiers bénéficiaires de l’action des collectivités.
Dévitaliser le champ d’action des communes, c’est dégrader le champ social,
culturel et l’habitation de nos administrés... Cette baisse des dotations va
aussi obliger les élus à diminuer fortement l’investissement public. Cela
va avoir un très grave impact économique et social avec une hausse du
chômage. Au final, l’économie faite sur le dos des communes risque de
coûter bien plus que ce qu’elle rapportera. C’est absurde. La journée du
19 septembre pose aussi la question de l’aménagement du territoire, et de la
place de la commune, notamment en milieu rural. Il nous faut rappeler que la commune est un échelon démocratique essentiel, nécessaire à la vie sociale. »
J.P. Martin Maire Républicain (ex UMP) de Nogent-sur-Marne
Ce ne sont pas les collectivités « qui sont menacées, ce sont les habitants et la qualité des prestations que nous devons leur assurer dans leur vie quotidienne. Avec cette baisse brutale des dotations, le gouvernement a décidé de nous prendre comme variable d’ajustement face aux déficits publics, et nous fait payer beaucoup plus que notre part. C’est une grande injustice, d’autant plus que ces dotations ne sont pas une subvention mais une compensation liée aux compétences que la décentralisation nous a confiées. Le bloc communal, c’est 63 % des investissements publics du pays et seulement 4% de la dette nationale. En nous asphyxiant. L’État nous contraint à revoir nos exigences en termes de cohésion sociale et de services publics, ou bien à augmenter les impôts. S’y ajoute l’effet domino sur l’économie nationale. Tout cela finira par coûter plus cher au pays en termes de baisse de croissance et d’augmentation du chômage. Nous nous insurgeons face au risque de ne plus pouvoir faire notre devoir et pour que la commune reste le pilier de la République.
Les analyses de notre (ancien) élu communiste René Chevalier sont reprises par un maire Modem et même un autre Les Républicains!!!...
Pour rappel voici le tract distribué lors des municipales de mars 2014
Bonne lecture et bonne réflexion!