9 Novembre 2014
Le 5 novembre 2014, la Justice déclarait "irrecevable" la nouvelle demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Le soir-même, ses soutiens dans la région se réunissaient à Lille pour de nouveau exiger sa mise en liberté.
A l'occasion de la visite à Grenay, ce vendredi 7 novembre 2014, de Christiane Taubira venue à la rencontre d'ex-mineurs de charbon licenciés à l'automne 1948 dont Norbert Gilmez, leur porte-parole, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, a évoqué l'exigence de la libération de Georges Ibrahim Abdallah à la ministre de la Justice, en présence des représentants de l'Etat dont Denis Robin, le préfet du Pas-de-Calais.
Il a notamment dressé un parallèle entre Georges Abdallah et les mineurs de charbon de 1948* victimes du terrorisme d'Etat en raison de leur engagement au service d'idéaux émancipateurs.
A la porte de la mairie, des militants solidaires de Georges, étroitement surveillés par les forces de police, ont sensibilisé la presse notamment sur ce "scandale de la République".
* En grève pour protester contre la remise en cause du Statut des mineurs chèrement acquis à la Libération, la corporation minière se met en grève en octobre - novembre 1948. Le gouvernement socialiste de l'époque réprime le mouvement dans le sang : 4 mineurs assassinés, des centaines incarcérés et 3 000 licenciés pour faits de grève...