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Blog des Militants Communistes d'Arras

Blog de la section du Parti Communiste d'Arras. 14 avenue de l'hippodrome 62000 mail: arraspcf@gmail.com

Ces groupes français qui financent l’ultra-droite américaine

  Pendant la campagne électorale états-unienne, l’argent coule à flot. Et les grandes entreprises françaises, y compris publiques, ne sont pas les dernières à distribuer des milliers de dollars aux candidats. Avec un certain penchant pour les républicains les moins fréquentables : néoconservateurs et fondamentalistes chrétiens du tea party, dénégateurs du changement climatique, fanatiques des énergies fossiles et des armes à feu, jusqu’aux xénophobes avérés. Quand les intérêts économiques français se font complices de l’obscurantisme.

 

 

Aux États-Unis, le financement des campagnes électorales, que ce soit pour entrer à la Maison Blanche ou au Congrès, ne souffrent de quasiment aucune restriction, ni véritable obligation de transparence. Depuis deux ans, les dirigeants de sociétés cotées en bourse peuvent ainsi financer les campagnes, sans limites, via des comités d’action politique, appelés « Super PACs ».

De grandes entreprises françaises participent à cet afflux massif de dollars. Leur objectif premier : empêcher toute mesure significative de lutte contre le changement climatique, et toute régulation environnementale en général. Leurs financements favorisent également la frange des républicains la plus réactionnaire.

Avec des donations déclarées de 728 000 dollars, au 1er octobre 2012, auprès de candidats au Sénat et au Congrès, les entreprises françaises se placent au quatrième rang des firmes étrangères qui interviennent financièrement dans les élections. Les sommes en jeu demeurent conséquentes, selon le relevé établi par le site états-unien opensecrets.org,  Ces versements profitent d’abord au camp républicain : le groupe pharmaceutique Sanofi, EADS (aéronautique et défense), Areva (nucléaire), Lafarge (BTP), GDF-Suez (énergie) et le groupe Louis-Dreyfus (négoce de matières premières) ont chacun versé entre 55 000 et 192 500 dollars à des candidats, en majorité républicains, via les « Super PACs » que ces entreprises ont créés.


A regarder dans le détail, on s’aperçoit que nos champions du CAC 40 portent une attention toute particulière aux candidats climato-sceptiques, et aux membres ultraconservateurs du Tea party, aussi bien hostiles à toute régulation qu’aux minorités (homosexuels, migrants, noirs…)

.Les premières entreprises françaises en terme de contributions déclarées,qui misent sur les climato-sceptiques  sont les PACs, sont Sanofi (192 500 dollars, à 57% pour des républicains), EADS (168 600 $, à 61% pour des républicains) et Axa (148 500 $, à 50,3% pour des républicains). Suivent Vivendi (89 000 $, à 53% pour des démocrates), Areva (82 000 $, à 67% pour des républicains), Lafarge (65 500 $, à 68% pour des républicains), GDF-Suez (55 000 $, à 68% pour des républicains) et le groupe Louis-Dreyfus (55 000 $, à 90% pour les républicains).

ceux qui Financent le créationnisme (candidats qui s’opposent aux droits des homosexuels, des immigrés ou des Noirs)

Vivendi en soutient huit, Areva six, Sanofi, GDF-Suez et Louis Dreyfus cinq, Axa trois, ArcelorMittal et Lafarge deux, Arkema, Sodexo, Air Liquide et Michelin un.les dépenses totales de ces entreprises hexagonales se portent à 700 000 dollars pour Axa, 644 000 pour Sanofi, 196 000 pour Vivendi ou 163 000 pour Areva.

Les dirigeants de la Société générale, fans de Mitt Romney

Ils ont ainsi versé 218 000 dollars à la campagne du républicain.BNP-Paribas (32 000 dollars.SuperPAC1feat-thumb-400xauto-39268-8062e.jpg

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